Hier soir, dimanche, 20h30, journal de TV5. On y parle de la polémique concernant la lecture ou nou de la lettre de Guy Môquet, des profs qui la liront, ceux qui ne le feront pas, ceux qui rappelleront le contexte, ceux qui font une journée consacrée à la Résistance, etc.
S'en suit sans doute une interview d'Henri Guaino, "conseiller spécial" de Nicolas Sarkozy.
C'est une intervention qui me choque pour plusieurs raisons :
1) au nom de qui le "conseiller spécial" de l'Elysée vient parler de ca ? N'a-t-on pas un Ministre de l'Education Nationale, coresponsable devant le Parlement Francais, pour s'exprimer, sous contrôle dudit Parlement ? Ou sommes-nous plongés dans la République des officines, avec une politique menées à l'Elysée, sans contrôle pendant 5 ans ? Au vu des interventions réfulières du duo Guéant-Guaino, flanqué en son temps dans une troika improbable de Cécilia Sarkozy, ma réflexion est faite.
2) Henri Guaino nous dit : et si un prof, par convictions, refusait d'enseigner Voltaire, vous ne trouveriez pas ca grave ? Question hautement démagogique et honteuse : bien sur que chacun trouverait cela grave, mais est-ce la question à poser ? En quoi le Président, aussi auréolé soit-il de sa victoire à 53% des 85% d'inscrits et 21.000.000 de suffrages (que ne les aura-t-on pas entendus, ces chiffres !), peut-il dicter les programmes de l'Education Nationale, alors qu'il y a des comités pédagogiques pour ce faire ? Il est des temps pas si lointains, et des régimes peu recommandables, tous combattus par des résistants de la trempe de Guy Môquet, ou le Chef de l'Etat décidait, en toute autorité, du contenu des programmes scolaires.
Ces dérives là ne sont pas acceptables : ce ne sont ni les premières, ni malheureusement les dernières d'un régime que l'on dit présidentiel et qui n'est qu'un présidentialisme tout puissant drapé malicieusement des artéfacts de la démocratie.
S'en suit sans doute une interview d'Henri Guaino, "conseiller spécial" de Nicolas Sarkozy.
C'est une intervention qui me choque pour plusieurs raisons :
1) au nom de qui le "conseiller spécial" de l'Elysée vient parler de ca ? N'a-t-on pas un Ministre de l'Education Nationale, coresponsable devant le Parlement Francais, pour s'exprimer, sous contrôle dudit Parlement ? Ou sommes-nous plongés dans la République des officines, avec une politique menées à l'Elysée, sans contrôle pendant 5 ans ? Au vu des interventions réfulières du duo Guéant-Guaino, flanqué en son temps dans une troika improbable de Cécilia Sarkozy, ma réflexion est faite.
2) Henri Guaino nous dit : et si un prof, par convictions, refusait d'enseigner Voltaire, vous ne trouveriez pas ca grave ? Question hautement démagogique et honteuse : bien sur que chacun trouverait cela grave, mais est-ce la question à poser ? En quoi le Président, aussi auréolé soit-il de sa victoire à 53% des 85% d'inscrits et 21.000.000 de suffrages (que ne les aura-t-on pas entendus, ces chiffres !), peut-il dicter les programmes de l'Education Nationale, alors qu'il y a des comités pédagogiques pour ce faire ? Il est des temps pas si lointains, et des régimes peu recommandables, tous combattus par des résistants de la trempe de Guy Môquet, ou le Chef de l'Etat décidait, en toute autorité, du contenu des programmes scolaires.
Ces dérives là ne sont pas acceptables : ce ne sont ni les premières, ni malheureusement les dernières d'un régime que l'on dit présidentiel et qui n'est qu'un présidentialisme tout puissant drapé malicieusement des artéfacts de la démocratie.
3 commentaires:
Hervé Guaino ?
une parenté avec Henri Guaino ?
j'ai dû me faire flouer par un imposteur.
J'ai rectifié, merci
Keep up the good work.
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