Cher Florian Chiron,
Votre message m'a beaucoup parlé et je rejoins votre diagnostic, car étant au Canada, certains manques de la France paraissent encore plus criants.
Parmi ces défaillances, je voudrais citer ce soir un fait qui me frappe: lorsqu'on enseigne ici, on est "respecté" de meme que l'administration scolaire et universitaire est "respectée" en raison de ce que chacun apporte a la relation pédagogique d'apprentissage des étudiants. Dans mon collège universitaire, ce respect permet de construire ensemble des parcours soumis a une bureaucratie apprenante - meme si elle est lourde, elle avance.
En France Mr Jospin a lourdé son ministre Claude Allègre qui avait bien percu le problème d'immobilité du "mammouth" et depuis les choses ont, a mon sens, empiré malgré les efforts réels que certains ont pu faire pour doter les Universités d'un cadre de mise en concurrence couplée a une autonomie financière large.
Ce chantier universitaire reste dominé par des professeurs mandarins qui "pontifient" meme lorsqu'ils se présentent en démocrates et qui, de fait, n'ont rien de novateur a apporter pour une raison assez humainement simple = ils ont le tapis rouge du mandarinat sous leurs pieds qui chauffe en permanence un confort intellectuel fait de certitudes passées.
Pourquoi changer lorsque l'on recoit tout pour ainsi dire "par appartenance a un corps immuable " ? Pourquoi innover et regarder a quoi tiennent les vraies innovations alors que l'on vous considére comme le Deus ex machina universalis ? Pourquoi se remttre en question quant les manipulations par le haut suffisent en apparence a neutraliser ceux qui tentent de bouger, et que l'on nomme dans les courriels des "activistes", histoire de les disqualifier sur toute la ligne ?
C'est pourquoi je serai heureux de soutenir l'effort de réalité que constitue votre blog,
Bon courage pour la suite, Florian, et portez haut les couleurs de votre espoir car, quoi qu'il arrive, ce que vous faites rebondira dans L'Avenir de la France et de l'Europe
Bernhard Kitous,
responsable de la section Ecofi
Institut d'études politiques de Rennes
Il y a 5 ans
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